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Covid-19 in Iran : « la seconde vague du Covid-19 a commencé. Nous aurons un grand nombre de contaminés et de décès. »

Minou Mohraz, membre du centre national de lutte contre le coronavirus a affirmé au site Khabar-24 le 14 juin que « la seconde vague du Covid-19 a commencé. Nous aurons un grand nombre de contaminés et de décès. »

Selon le rapport du comité épidémiologique du ministère de la Santé du régime, cité par l’agence Isna hier, « la semaine précédant le 12 juin, on a constaté une tendance à la hausse ou un début du pic dans 14 provinces ».

Le porte-parole du ministère de la Santé du régime clérical a porté hier le 15 juin le nombre de victimes des dernières 24 heures à 113 »

On ne trouve pas une famille qui ne soit affectée ou inquiète  

Un conseiller municipal de Bandar-Abbas dans le Hormozgan a été cité par l’agence Ilna hier disant : « la situation de Bandar-Abbas empire d’heure en heure, une mauvaise gestion pourrait entrainer une catastrophe irréparable mettant en grave danger la vie de milliers de gens dans la province et la ville de Bandar-Abbas. Bandar Abbas est perdu et on ne trouve pas une famille qui ne soit affectée ou inquiète ».

La majorité des hospitalisés sont des jeunes en très mauvaise santé

Le président de la faculté des sciences médicales d’Abadan a confié à l’agence Borna aujourd’hui : « La situation est bien plus grave que les gens ne le pensent. Ces derniers jours nous avons assisté à une hausse des hospitalisations dont beaucoup dans un état grave. En ce moment, la majorité de nos malades hospitalisés sont des jeunes en très mauvaise santé. A Abadan nous avons dépassé le stade du rouge ».

Le site Asr-e-Iran a rapporté les propos du chef du centre sanitaire de la faculté de médecine de Jondichapour, au Khouzistan : « Il manque 11 000 des 29 000 échantillons de test de coronavirus prélevés à Ahwaz ».

Dans la province d’Alborz, l’agence IKNA a cité aujourd’hui le président de la faculté des sciences médicales disant que « depuis le début juin, nous connaissons une augmentation de 20% des hospitalisations. »

Pas d’eau pour se laver les mains

Lundi 15 juin, le site Asr-e-Iran a écrit : « la province la plus déshéritée du pays est frappée par le coronavirus. Une zone où l’on ne peut pas lutter en utilisant les protocoles sanitaires de Téhéran. Il faut en écrire une nouvelle version. Par exemple, il est ridicule de dire aux gens du Sistan-Baloutchistan de se laver les mains régulièrement. Il n’y a pas d’eau pour se laver les mains. »

 

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