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100 migrants risquent de se noyer en Méditerranée, selon l’ONU

Une centaine de migrants fuyant la Libye ravagée par la guerre ont rencontré des difficultés en Méditerranée et pourraient se noyer, a annoncé lundi l’ONU, appelant à un sauvetage rapide.

L’arrivée de l’été et des conditions plus favorables en mer ont tendance à conduire à une augmentation des tentatives de traversée de la Méditerranée, et la détérioration de la situation en Libye incite également davantage de migrants à tenter leur chance en mer et à rejoindre l’Europe.

L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a averti dans un tweet qu ‘ »environ 95 migrants flottent toujours en Méditerranée centrale au risque de se noyer, après avoir tenté de fuir la Libye ».

L’OIM savait que les migrants « étaient en mer depuis au moins 37 heures pour envoyer des appels de détresse », a déclaré la porte-parole Safa Msehli à l’Agence-France Presse (AFP) dans un e-mail.

L’agence onusienne n’a pas fourni plus de détails mais a souligné dans son tweet que «les États et les armateurs ont une obligation morale et légale de répondre aux cas de détresse en mer.

« Les retards dans les opérations de sauvetage ont entraîné des morts évitables dans le passé et l’inaction est absolument inexcusable », a déclaré Msehli.

Plus de 100 000 migrants ont tenté de traverser la Méditerranée l’année dernière et plus de 1 200 sont morts dans cette tentative, selon l’OIM.

Des dizaines de milliers de réfugiés et de demandeurs d’asile, ainsi que des migrants d’Afrique subsaharienne et asiatiques espérant se rendre en Europe, se sont retrouvés bloqués en Libye dans des conditions horribles.

Depuis 1951, le droit international des réfugiés stipule que les migrants ne doivent pas être renvoyés sans procédure régulière vers les pays qu’ils ont fui. Cependant, avec l’utilisation de navires marchands, les migrants sont interceptés avant d’atteindre les frontières maritimes de l’Europe.

Les départs de migrants depuis les côtes libyennes ont augmenté de près de 300% cette année entre janvier et fin avril, par rapport à la même période en 2019, selon l’ONU

Les conflits armés en Libye ont aggravé les crises humanitaire, politique et sécuritaire depuis que le conflit a éclaté entre les deux factions rivales qui ont émergé à la suite de l’éviction du défunt dirigeant Moammar Kadhafi en 2011 – à savoir, le putschiste général Haftar et le gouvernement d’accord national reconnu par l’ONU. (GNA) à Tripoli.

Warlord Haftar est principalement soutenu par l’Égypte et les Émirats arabes unis (EAU), tandis que le GNA de Tripoli bénéficie d’une reconnaissance des Nations Unies et internationale. Bien qu’un cessez-le-feu ait été conclu le 12 janvier, à la suite de négociations diplomatiques menées par l’ONU pour une solution politique pacifique, les milices Haftar ont violé à plusieurs reprises la trêve.

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