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L’agence des frontières de l’UE aide la Grèce à repousser les migrants

La force frontalière de l’Union européenne viole la loi en aidant les garde-côtes grecs à bloquer et à repousser les demandeurs d’asile et les migrants qui ont atteint les eaux territoriales grecques au lieu de les secourir, selon des images vidéo.

L’Agence Anadolu (AA) a examiné des images prises par les autorités turques le 8 juin dans la mer Égée, au large d’Ayvacık, dans le nord-ouest de la province de Çanakkale.

Les images montrent que des éléments navals de l’Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes (FRONTEX) ainsi que les garde-côtes grecs ont violé la législation et la réglementation de l’UE en repoussant les demandeurs d’asile et les migrants qui ont atteint les eaux territoriales grecques par bateau, au lieu de les sauver.

FRONTEX aide en effet les garde-côtes grecs à violer le droit international.

Les images montrent des éléments de FRONTEX arrêtent le bateau des migrants, après quoi des éléments des garde-côtes grecs s’en approchent.

Les éléments FRONTEX peuvent être vus bloquant la route du bateau, après quoi les forces grecques arrivent, démontent son réservoir de carburant et le repoussent illégalement dans les eaux territoriales turques.

Notamment, un navire allemand patrouillant dans le cadre des éléments de l’OTAN dans la région cherchant à freiner la migration irrégulière a été témoin de l’événement.

Au cours de l’incident, le commandement des garde-côtes turcs a dénoncé la situation et a déclaré à la garde côtière grecque par radio que la Turquie soulèverait la question sur les plates-formes internationales.

Les violations par la Grèce des lois internationales, du droit maritime international, des lois et règlements de l’UE et de l’accord Turquie-UE de 2016 sont critiquées car les forces grecques repoussent les migrants, les réfugiés et les demandeurs d’asile depuis la terre ou la mer et, dans certains cas, la torture et les maltraiter, saisir leurs effets personnels, mettre leur vie en danger et même causer leur mort.

On estime qu’au cours des trois dernières années, plus de 70 000 migrants et réfugiés ont été renvoyés en Turquie par la Grèce.

Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), le Conseil de l’Europe, le Parlement européen (PE) et les groupes de défense des droits de l’homme ont tous vivement critiqué les refus de la Grèce et exigé des enquêtes sur ces incidents.

La commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures du Parlement européen a demandé à Athènes d’expliquer les refus.

Les parlementaires européens ont également appelé à une enquête.

Le 6 juillet, Ylva Johansson, la commissaire européenne chargée des affaires intérieures, a déclaré qu’il y avait eu de nombreux rapports selon lesquels des demandeurs d’asile auraient été repoussés par la Grèce.

« Les refoulements sont contraires au droit de l’UE. Nous ne pouvons pas protéger nos frontières européennes en violant nos valeurs », a-t-elle déclaré.

« Je demande que les autorités grecques traquent toutes les activités illégales et mènent les enquêtes nécessaires. Chacun peut ne pas se voir accorder l’asile, mais nous devons traiter tout le monde conformément à nos valeurs », at-elle ajouté.

Les médias internationaux ont surpris plusieurs fois la Grèce en train de repousser des demandeurs d’asile.

Selon le site britannique The Guardian et le site néerlandais De Correspondent, FRONTEX n’est pas un simple spectateur des refoulements grecs, mais aide activement ces activités illégales.

Jens Moller, un membre du personnel danois de l’opération Poséidon de FRONTEX dans la mer Égée, a confirmé les affirmations des médias.

À la radio danoise, Moller a raconté un incident au cours duquel ils ont déclaré au quartier général de l’Opération Poséidon qu’ils avaient trouvé 33 demandeurs d’asile cherchant à atteindre les côtes grecques.

Il a déclaré que les responsables de Poséidon leur avaient ordonné de «remettre les réfugiés dans le bateau pneumatique et de les pousser hors des eaux grecques».

Ils ont refusé l’ordre, a déclaré Moller, car cela aurait mis leur vie en danger.

Il a dit qu’après beaucoup de résistance, l’ordre avait été révoqué et les demandeurs d’asile avaient été emmenés en Grèce.

Chris Borowski, un porte-parole de FRONTEX, a déclaré à AA que les agents de FRONTEX sont obligés de signaler les violations des droits de l’homme qu’ils rencontrent sur le terrain, mais ils n’ont pas obtenu de tels rapports.

« Nous rejetons toutes les affirmations selon lesquelles FRONTEX serait impliqué dans des refoulements. FRONTEX reste résolument déterminé à mettre en œuvre un contrôle aux frontières dans les normes les plus élevées », a-t-il déclaré.

«Nos opérations et nos officiers n’ont jamais été impliqués dans des refoulements qui sont illégaux selon le droit international», a-t-il ajouté.

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