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Le Liban déclare une règle d’urgence de 2 semaines après une explosion meurtrière au milieu d’une augmentation du nombre de morts

Le gouvernement libanais a déclaré un «état d’urgence» de deux semaines, donnant effectivement aux militaires les pleins pouvoirs à la suite de l’explosion meurtrière.

Le nombre de morts est passé à 113 et plus de 4 000 personnes ont été blessées, a déclaré mercredi le ministre de la Santé Hassan Hamad.

Le cabinet libanais a accepté mercredi de placer tous les responsables du port de Beyrouth qui ont supervisé le stockage et la sécurité depuis 2014 en résidence surveillée, ont indiqué des sources ministérielles.

On ne savait pas combien de fonctionnaires seraient inclus ni leur niveau d’ancienneté. L’armée supervisera l’assignation à résidence jusqu’à ce que la responsabilité soit déterminée pour une énorme explosion dans le port qui s’est produite mardi, ont indiqué les sources.

Cette décision est intervenue au milieu de la spéculation selon laquelle la négligence était à l’origine de l’explosion.

L’explosion semble avoir été déclenchée par un incendie qui a déclenché une cargaison de nitrate d’ammonium qui avait été stockée au port pendant des années, bien que l’on ne sache pas ce qui a déclenché l’incendie. Frappant avec la force d’un tremblement de terre, ce fut l’explosion la plus puissante jamais vue dans la ville, qui a été divisée en deux par la guerre civile de 1975-1990 et a enduré des conflits avec Israël voisin et des bombardements périodiques et des attaques terroristes.

Le Premier ministre Hassan Diab a déclaré mardi que l’explosion était due à environ 2750 tonnes de nitrate d’ammonium stockées dans un entrepôt du port de Beyrouth au cours des six dernières années sans mesures de sécurité.

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