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« l’objectif majeur » du champion de France Arnaud Démare

Absent du Tour de France, le champion de France Arnaud Démare (Groupama-FDJ) se présente parmi les grands favoris des sprints du Giro, son « objectif majeur » d’une saison qui l’a vu planer au mois d’août.

« On n’a jamais été aussi forts », se réjouit, à deux jours du départ du Tour d’Italie samedi à Monreale, le Picard dans un entretien à l’AFP où il évoque sa forme, les étapes du Giro, l’adversaire numéro un, le bilan 2019 et le Tour de France.

QUESTION: Où en êtes-vous physiquement?

REPONSE: « J’ai coupé après le Tour de Poitou-Charentes comme prévu. Mais, comme j’étais en bonne forme, j’ai mieux récupéré. J’ai repris au Tour de Luxembourg, où ça s’est bien passé. J’ai toujours la crainte de ne pas être au même niveau à la reprise, que l’euphorie retombe, mais, avec mon entraîneur Julien Pinot, on a travaillé pour ça. »

Q: Vous parlez d’euphorie. Vous êtes-vous déjà senti aussi fort qu’en août?

R: « Sur le moment, on ne s’en rend pas compte mais, oui, j’étais vraiment au-dessus. Dans la tête et aussi collectivement. On n’a jamais été aussi forts. Je dis +on+, car cela touche l’ensemble de l’équipe, c’est ça qui fait la différence. »

Q: Comment se présente le Giro?

R: « C »est l’objectif majeur de ma saison. On a trois jours avant le premier sprint. Le deuxième jour (à Agrigente), cela peut être une option supplémentaire, en fonction de la course, mais l’étape ne fait pas partie des six-sept que j’ai retenues pour les possibilités de sprint. »

Q: Qui sera votre principal adversaire?

R: « Il y a de la concurrence, Viviani, Sagan, mais d’abord Gaviria. J’aurais aimé que Nizzolo et Ewan, qui étaient prévus, soient là. D’abord, pour aider à contrôler la course, et aussi parce que cela ajoute une beauté supplémentaire à la victoire. »

Q: Comment qualifieriez-vous Gaviria ?

R: « Imprévisible. Physiquement, je n’ai pas peur d’un mano a mano avec lui. Mais il peut sortir aux 800 mètres comme il l’a fait dans Paris-Tours ou nous surprendre en faisant l’extérieur du virage comme au Tour de Burgos. »

Q: Quel souvenir dominant gardez-vous de l’an dernier, la joie de votre succès d’étape ou la déception de passer à côté du maillot cyclamen du classement par points ?

R: « Les deux. J’ai tardé à gagner, c’était la 10e étape. J’ai des occasions avant mais je manquais de confiance en moi. Si j’avais gagné plus tôt, je pense que j’aurais enchaîné avec d’autres (succès) derrière. »

Q: Tout se présente donc bien cette année…

R: « J’ai le train habituel, Jacopo (Guarnieri), Ramon (Sinkeldam), Miles (Scotson), +Kono+ (Ignatas Konovalovas)… Tout le monde est sur la même longueur d’ondes. »

Q: Comment avez-vous vécu le Tour de France à distance ?

R: « Il n’était pas prévu à mon programme. Si je l’avais couru, je n’aurais sans doute pas eu le même pic de forme au Championnat (de France). »

Q: Reviendrez-vous au Tour l’an prochain ?

R: « On n’en a pas parlé encore. L’équipe doit digérer le Tour de cette année. »

Q: Avez-vous suivi les sprints de ce Tour ?

R: « Oui, cette année, j’ai suivi pas mal d’étapes. J’étais plus dans l’analyse. C’étaient des sprints assez décousus. Il y avait le train de la Sunweb mais celui de la Groupama-FDJ manquait (sourire). »

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