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le Racing 92 se redresse d’extrême justesse face à Pau

Le Racing 92 réenclenche la marche avant en Top 14: le club francilien s’est imposé à l’arraché contre Pau (24-22) samedi lors de la 8e journée, malgré un effectif diminué.

C’est un essai, en force, à cinq minutes de la fin de Fabien Sanconnie puis la transformation, signée François Trinh-Duc, qui ont sauvé les Ciel et Blanc, bousculés pendant tout le match par la Section.

Ce quatrième succès de la saison en six matches permet au Racing 92 de revenir à hauteur de Toulon, quatrième. Mais aussi de distancer son adversaire du jour qui comptait le même nombre de points avant cette journée.

Amoindri par les absences d’internationaux et de joueurs blessés, le club francilien a réussi à se mettre d’aplomb une semaine après une défaite frustrante à Castres (28-26).

Mais rien n’a été simple pour les hommes de Laurent Travers qui ont dû jongler avec de nouveaux pépins physiques. Déjà privés de deux talonneurs, Camille Chat et Teddy Baubigny, mobilisés avec l’équipe de France, ils ont dû se passer de Kevin Le Guen, blessé avant la rencontre.

Pour ne rien arranger, le jeune Jonathan Maiau, est sorti au quart d’heure de jeu (protocole commotion), remplacé au talonnage par Eddy Ben Arous, qui joue habituellement pilier.

La sortie, en boitant, du pilier droit Georges-Henri Colombe, est venu s’ajouter aux malheurs des Ciel et Blanc. Malgré cela, il ont repris l’avantage juste la pause grâce au pied de Maxime Machenaud (11-9). Un seul essai est venu égayer cette première période un peu triste.

Le coup de pied en diagonal d’Antoine Gibert, titularisé pour la quatrième fois d’affilée à l’ouverture en l’absence de l’Ecossais Finn Russell (aine), a trouvé Olivier Klemenczak, à la conclusion sur le coin gauche.

Au retour des vestiaires, avec un nouvel arbitre (le premier victime d’un claquage), le jeu s’est animé et a tourné à l’avantage des Palois. Antoine Hastoy a raffûté dans la défense francilienne avant de transmettre à Elliott Roudil, à la conclusion du seul essai béarnais (11-14).

Les Racingmen, en souffrance et plombés par la réussite au pied de Hastoy (17 points), ont donc dû attendre les cinq dernières minutes pour décrocher un succès précieux. Mais au forceps.

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