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Monaco a retrouvé sa puissance offensive

« On a plus d’alternatives offensives »: depuis le retour à la compétition de Kevin Volland et Myron Boadu, Monaco retrouve le chemin du but, dans le sillage de son capitaine, Wissam Ben Yedder, avant la réception de Trabzonspor, jeudi (18H45) en Ligue Europa.

Trois buts à Reims, quatre contre Nantes: après des semaines à balbutier, l’entraîneur Philippe Clement voit enfin son attaque tourner à plein régime. Et surtout son leader « WBY » vient d’inscrire quatre buts en deux matches, après des temps de disette.

« Pour un avant-centre, les buts, c’est comme le ketchup, on insiste longtemps avant que tout vienne en même temps », sourit Clement, paraphrasant Cristiano Ronaldo.

En effet, l’international français a fourni un travail acharné pour rebondir, avec la Coupe du monde en ligne de mire. « Dans les périodes plus compliquées, il faut travailler trois fois plus, insiste Ben Yedder. Je ne lâche pas. Je continue à avancer. »

Son triplé contre Nantes lui a même permis de dépasser Radamel Falcao, « une légende du club » selon lui, au nombre de buts avec Monaco en Ligue 1 (67 contre 65). Avec 78 buts inscrits, toutes compétition confondues, WBY pointe aujourd’hui à la 5e place des meilleurs buteurs monégasques de tous les temps. A cinq unités de Falcao (83) et onze de Christian Dalger (89).

Même s’il ne détrônera jamais le grand Delio Onnis et ses 223 buts monégasques, Ben Yedder devrait, cette saison, intégrer le podium des meilleurs buteurs de l’histoire du club.

Mais si Ben Yedder marque à nouveau et si Monaco est en train de redevenir une puissance offensive, ce n’est pas uniquement dû au travail individuel de son capitaine. L’équipe de la Principauté peut désormais compter sur un Breel Embolo de très haut-niveau, un Kevin Volland en passe de retrouver sa plénitude et un Myron Boadu, avide de revanche.

-« Besoin des quatre »-

« On a besoin des quatre, insiste Clement. Kevin reste un joueur important. Je crois dans les qualité de Boadu. Avec eux, on a plus d’alternatives offensives. On crée des automatismes, des lignes de courses et des lignes de passes. »

La concurrence est aussi plus rude. « Ils doivent effectivement confirmer tous les trois jours, souligne Clement. Cela reste important. Et puis, les attaquants ont besoin de fraîcheur pour être au top. Quand certains font le travail et sont fatigués, les autres sont prêts. »

La rotation devient aussi plus naturelle. Comme lorsque, contre Nantes, le buteur Embolo, fatigué après son retour de sélection où il avait marqué deux buts en deux matches, a été remplacé à la pause à Volland. En quête de temps de jeu, ce dernier a reformé avec Ben Yedder leur efficace duo. Et il a obtenu un penalty.

« Wissam a plus d’automatismes avec un deuxième attaquant, convient Clement. C’est plus facile pour lui. C’est un joueur atypique. Mais avant les retours de Volland et Boadu (de blessure, NDLR) c’était plus difficile de jouer à deux devant. »

Car, pour terminer fort une rencontre, le technicien belge souhaite toujours avoir sur le banc un attaquant qui connaît parfaitement les circuits de passes et capable de rentrer rapidement dans une partie. C’est enfin le cas.

D’autant que les autres joueurs offensifs, notamment Aleksandr Golovin, Krepin Diatta, Maghnes Akliouche voire Takumi Minamino, pourvoyeurs de bons ballons, sont en forme. Reste désormais à le démontrer « durant 60 matches », demande Clement.

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