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Cameroun Droit de l’enfant L’écrivaine camerounaise Djaïli Amadou Amal enseigne l’écriture aux enfants

L’auteure a animé un atelier avec une trentaine d’enfants de l’école publique d’Ekoudou à Yaoundé mardi dernier dans le but de leur apprendre à exprimer leurs émotions.

Agés de 6 à 12 ans et issus des 5 groupes de l’école publique d’Ekoudou  à Yaoundé, les élèves de cet établissement scolaire ont bénéficié mardi 1er octobre d’un atelier d’écriture organisé par l’UNICEF en prélude à la célébration du 30e anniversaire  de la Convention relative aux droits de l’enfant (CDE). Cet atelier avait pour objectif de donner la voix aux enfants afin qu’ils puissent parler du Cameroun qu’ils veulent en rapport avec leurs droits.

Au cœur de cette activité, l’écrivaine Djaïli Amadou Amal, une militante féministe qui dénonce à travers ses œuvres littéraires, les problèmes sociaux de sa région d’origine, l’Extrême Nord, où il existe encore des discriminations à l’endroit des femmes.  « Cette activité nous a permis de dire aux enfants leurs droits, de leur apprendre quelques techniques d’écriture et à exprimer leurs émotions. En effet, tous les enfants peuvent savoir lire et écrire mais certains ne savent pas comment dire ce qu’ils ressentent. », précise l’écrivaine.

D’après l’Unicef, cet atelier était le début d’une longue série à l’issu de laquelle, une compilation des textes produits par des enfants sur la conception qu’ils ont de leurs droits et du Cameroun qu’ils veulent va permettre d’aboutir à l’édition d’un magazine « Mains croisées ». Tout en remerciant l’Unicef pour cette opportunité offerte en faveur des enfants, l’auteure de trois romans à succès notamment Walaande, Mistiriijo et Munyal, a tenu à rappeler qu’il est du devoir de tous d’apporter du sien dans la promotion des droits des enfants.

« En tant que présidente d’une association dans le Nord, je suis témoin de plusieurs discriminations subies par les enfants, qui des fois n’ont pas d’acte de naissance, ne jouissent pas de leurs droits d’aller à l’école à cause des facteurs sociaux culturels »,

Conscient de toutes les difficultés recensées dans le cadre de la promotion des droits de l’enfant, le Cameroun a signé le 27 octobre 1990 et ratifié le 11 janvier 1993, la CDE. Question d’accentuer la lutte contre la violation des droits des enfants et les stratégies élaborées sont inscrites dans le cadre du programme de coopération avec l’UNICEF. Elles visent notamment à garantir les droits des enfants, en particulier les plus vulnérables, et renforcer la résilience des communautés et des systèmes face aux chocs et aux vulnérabilités.

L’occasion est donc offerte au Cameroun à travers ce 30e anniversaire de la CDE de réaffirmer son engagement à appliquer pleinement la Convention relative aux droits de l’enfant, à collaborer avec le secteur privé et la société civile pour faire respecter les droits de l’enfant au niveau national et à mieux faire connaître et comprendre les droits de l’enfant dans les communautés du pays.

L.E  Souhe

 

 

 

 

 

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