Des centaines d’Ethiopiens rentrent chez eux après leur emprisonnement en Arabie Saoudite

Environ 400 migrants éthiopiens purgeant une peine de prison en Arabie saoudite sont rentrés chez eux mercredi, selon une information de Fana Broadcasting Corporate.

Les rapatriés ont été accueillis à l’aéroport international de Bole, dans la capitale, Addis-Abeba, par un responsable du ministère éthiopien des Affaires étrangères.

Fana n’a pas mentionné les crimes que les rapatriés ont commis, il n’est pas clair non plus s’ils continueront à purger leur peine dans des prisons locales ou s’ils seront libérés.

Selon le ministère des Affaires étrangères, 32 890 migrants éthiopiens emprisonnés dans différents pays ont été renvoyés au cours des trois derniers mois seulement.

About 400 #Ethiopia-ns return home from #SaudiArabia https://t.co/lkoEyZ6Lb4 pic.twitter.com/JcVJWXACcy

— FANA BROADCASTING C (@fanatelevision) October 16, 2019

En mai, le ministère a obtenu la libération de 1 400 Ethiopiens emprisonnés dans l’État du Golfe à la suite de discussions entre les deux pays, a rapporté l’agence de presse chinoise Xinhua.

Des milliers d’Éthiopiens émigrent dans le Golfe et en Afrique australe à la recherche d’opportunités économiques, nombre d’entre eux étant arrêtés pour entrée illégale dans leurs destinations.

Le gouvernement éthiopien s’est également efforcé de réinstaller des millions de personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays à la suite de conflits ethniques.

La violence dans le pays, qui s’est intensifiée après l’entrée en fonction du Premier ministre Abiy Ahmed en avril 2018, a contraint de nombreuses personnes à quitter leur domicile.

Plus tôt ce mois-ci, le président éthiopien Sahle-Work Zewde a déclaré à la session annuelle conjointe de la Chambre des représentants du peuple et de la Chambre de la fédération qu’il ne restait que 100 000 personnes dans les camps.

Elle a également déclaré qu’au cours de la dernière année, le gouvernement avait facilité le retour de plus de 90 000 ressortissants éthiopiens qui étaient « bloqués » à l’étranger et « vivaient en difficulté » dans plusieurs pays du monde. Certains d’entre eux étaient en prison.