in

Cameroun: un homme demande le divorce d’avec sa femme accusée de sorcellerie

Mais pas pour la vigilance de l’un des enfants qui lui a parlé du complot diabolique, Joseph a dit qu’il aurait pris un jus empoisonné et serait mort.

Il a également dit à la cour que son mariage avec Georgette n’avait pas encore été consommé, car il craignait que Georgette utilise les rapports sexuels non seulement pour l’envelopper, mais aussi pour le tuer.

Joseph a déclaré qu’il avait depuis longtemps quitté la maison qu’il avait construite personnellement et qu’il s’installait ailleurs avec des parents de peur de venir dans son domicile conjugal pour y rencontrer sa mort.

Joseph a révélé que sa femme porte également des fétiches sur certaines parties de son corps. Il a cité ses bagues d’oreille, ce qui pourrait lui causer du tort.

Georgette a nié toutes les accusations. Elle a dit que leur dernier enfant était né avant que Joseph ait abandonné leur foyer conjugal et s’est demandé comment l’homme pouvait continuer à dire des mensonges que leur mariage n’avait jamais été consommé.

Sur la question de garder les fétiches à la maison. Georgette a déclaré qu’ils étaient censés offrir une protection à tous les membres de la famille. mais surtout ses enfants et Joseph, son mari. Elle a nié avoir participé à des pratiques de sorcellerie dans le but de causer des torts ou de tuer son mari.

Elle a accusé Joseph d’avoir tenté de dissimuler son impuissance en racontant des mensonges au public. Georgette a dit que c’était la faiblesse sexuelle qui poussait Joseph à fuir ses obligations matrimoniales; et recourir à la fabrication de tous les types de mensonges contre elle.

Georgette a déclaré à la cour qu’elle aimait toujours son mari et qu’elle souhaitait conserver son mariage en dépit de la prétendue faiblesse sexuelle de Joseph et d’autres comportements récalcitrants.

Selon le Code pénal camerounais, toute personne reconnue coupable de sorcellerie pourrait être condamnée à une peine de prison allant de deux à dix ans; en plus d’une amende allant de cinq mille FCFA à cent mille FCFA. Le président du tribunal a décidé de garder l’affaire en délibéré jusqu’à nouvel ordre.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

GIPHY App Key not set. Please check settings

    Cameroun: des militants du MRC arrêtés lors d’un meeting à Yaoundé 

    Strasbourg: la rédaction de Charlie Hebdo face au public pour la première fois depuis 2015