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Les inquiétudes internationales grandissent face aux sanctions de Trump contre la CPI

La communauté internationale s’est déclarée préoccupée par la décision de l’administration Trump d’autoriser des sanctions contre le personnel de la Cour pénale internationale (CPI).

Un décret du président américain Donald Trump a annoncé jeudi autoriser des sanctions contre le personnel de la CPI enquêtant sur les troupes américaines et les responsables du renseignement et ceux des pays alliés, y compris Israël, pour d’éventuels crimes de guerre en Afghanistan et ailleurs. L’ordonnance de Trump bloquerait les actifs financiers des employés du tribunal et les empêcherait, ainsi que leurs proches parents, d’entrer aux États-Unis.

De hauts responsables des Nations Unies et de l’Union européenne se sont également prononcés contre la décision. Le chef de la politique étrangère de l’UE, Josep Borrell, a déclaré que l’ordre de Trump « est un sujet de grave préoccupation » et il a décrit les membres de l’UE comme des « partisans inébranlables » du tribunal. Borrell a déclaré que « c’est un facteur clé pour apporter la justice et la paix » et « qu’il doit être respecté et soutenu par toutes les nations ».

L’ONU a « pris note avec inquiétude » des informations faisant état de l’ordre de Trump, a déclaré Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général Antonio Guterres.

L’American Civil Liberties Union a suggéré qu’elle pourrait recourir à un recours judiciaire et a déclaré que l’ordonnance était « une démonstration dangereuse de son mépris pour les droits de l’homme et ceux qui travaillent pour les faire respecter ».

La cour, qui compte 123 États membres, a déclaré dans un communiqué rendu public vendredi matin qu’elle « tient fermement à son personnel et à ses fonctionnaires et demeure inébranlable dans son engagement à s’acquitter, de manière indépendante et impartiale, du mandat » énoncé dans son traité fondateur, le Statut de Rome. Il a déclaré qu’une attaque contre le tribunal de La Haye constitue également « une attaque contre les intérêts des victimes de crimes d’atrocité, pour beaucoup desquels la Cour représente le dernier espoir de justice ».

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