in

Sarabia a pris le relais pour Paris

Orphelins de quatre éléments offensifs d’envergure, le Paris SG a pu compter sur le talent de son Espagnol Pablo Sarabia, dans tous les bons coups mercredi et auteur de l’unique but à Bordeaux qui permet aux siens de rester dans le rythme de Lille.

Neymar (adducteurs) et Angel Di Maria (cuisse) blessés, Kylian Mbappé suspendu, Moise Kean annoncé positif au Covid-19 dans la matinée et obligé de rester dans la capitale, Mauricio Pochettino n’a pas eu à trop se creuser la tête pour composer son attaque.

Pour son retour en Gironde 17 ans après son passage comme libéro en fin de carrière, le technicien argentin ne disposait que de trois possibilités, banc compris: Mauro Icardi, Julian Draxler, et donc Sarabia.

Si son compatriote Icardi a d’abord fait le nombre pendant une demi-heure, avant de manquer deux têtes puis surtout un face à face avec Benoît Costil conclu par une talonnade directement en sortie de but (42), si l’Allemand a animé le premier quart d’heure avec son faux pied mais aussi deux tergiversations au moment de rentrer, c’est bien l’Espagnol qui a fait la différence et débloqué ce match à l’issue évidemment incertaine en raison des absences multiples.

– Multi-tâches-

Navigant sur le front de l’attaque, l’ancien Sévillan s’est trouvé trois fois à point nommé pour ouvrir la score. Les deux premières sur des centres en retrait de Draxler pour une frappe contrée par Laurent Koscielny (8) et une autre repoussé par les poings de Costil (16).

La troisième a fait quine, avec cette fois Idrissa Gueye à l’offrande, pour un modèle de démarquage face au passif Loris Benito, suivi d’un contrôle du droit et un enchaînement du gauche petit filet opposé laissant pantois le portier girondin (20).

« C’est un but important pour l’équipe, un but très important pour moi aussi », a-t-il confirmé à la pause au micro de Canal +. Son septième de la saison, le cinquième en L1, qui vaut de l’or.

En mode davantage passeur par la suite, c’est lui qui a trouvé la tête d’Icardi pas assez déviée (31), lui encore d’un extérieur du gauche sublime qui a alerté El Aguila (l’aigle) de Rosario pour le face-à face perdu devant Costil.

Un peu moins tranchant en deuxième période, à l’instar de ses coéquipiers davantage bousculés par des Bordelais pas loin de revenir au score après l’entrée de Hatem Ben Arfa, il a fini gestionnaire pour conserver à la fois le ballon et le score sur quelques séquences.

Son œuvre s’est achevée à la 87e minute. Éreinté, il a été félicité d’une belle accolade par Pochettino, et a suivi du banc l’arrêt du match de Keylor Navas, à l’horizontale pour sortir une tête de l’entrant Jimmy Briand qui préserve ce court mais si important avantage parisien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

GIPHY App Key not set. Please check settings

    La France interdit un groupe d’extrême droite anti-migrants, invoquant le racisme et la violence

    Le Koweït jure dans un nouveau cabinet au milieu des crises qui s’aggravent