in

Paula Badosa confirme son émergence en remportant Indian Wells

La nouvelle reine du désert est espagnole: Paula Badosa a marqué un grand coup dimanche dans le circuit WTA en s’imposant en finale à Indian Wells contre la Bélarusse Victoria Azarenka 7-6 (7/5), 2-6, 7-6 (7/2).

A 23 ans, Badosa confirme qu’elle est une des révélations de l’année. L’Espagnole décroche le 2e titre de sa carrière, après celui glané à Belgrade plus tôt en 2021, même si c’était à la faveur d’un abandon de la Croate Ana Konjuh.

Surtout, elle qui avait commencé l’année à la 70e place mondiale et se présentait dans le désert californien au 27e rang va désormais faire un bond au classement WTA et en intégrer le gratin.

« Tous les matins, je me réveille et mon rêve est de gagner un tournoi comme celui-ci », a déclaré la native de New York. « Je dois continuer à travailler dur et à toujours y croire ».

Pour parvenir à la finale dominicale d’Indian Wells, à l’occasion de sa première participation à ce tournoi Masters 1000, la tête de série N.21 n’avait pas perdu le moindre set, éliminant dans les derniers tours successivement l’Américaine Coco Gauff, la Tchèque Barbora Krejcikova (tête de série N.3), l’Allemande Angelique Kerber et enfin la Tunisienne Ons Jabeur.

– « Je voulais un jour jouer comme Vica » –

La finale fut d’une grande intensité, avec surtout une première et une troisième manches très accrochées. Dans le premier set, Badosa a breaké deux fois, Azarenka debreaké deux fois. Le tie-break a vu Badosa mener 4-0, mais Azarenka est revenue à 5-5, avant que l’Espagnole ne l’emporte à l’issue d’un échange spectaculaire.

Azarenka s’est vite reprise en faisant cavalier seul dans le deuxième set, menant 3-0, puis 5-2.

La troisième manche offrait d’autres frissons: Azarenka a servi pour le gain du match à 5-4, mais Badosa a réussi à contrecarrer cette dynamique, puis à se montrer une seconde fois très solide dans le tie-break, s’imposant sur la première de ses quatre balles de match.

Elle s’est alors écroulée, face contre sol et les mains se cachant le visage, avant d’aller essuyer ses larmes dans les bras de son entraîneur.

« Je me souviens, quand j’avais 14, 15 ans, je te voyais jouer en Grand Chelem, et je disais à mon entraîneur que je voulais un jour jouer comme Vica. Sans toi et des joueuses comme toi, je ne serais pas là ici », a dit l’Espagnole à la Bélarusse lors de son discours après avoir reçu le trophée.

Azarenka de son côté a échoué à devenir la seule joueuse à gagner trois fois ce tournoi (après 2012 et 2016). La double championne de l’Open d’Australie et finaliste de l’US Open en 2020, âgée de 32 ans, est toujours en quête de sa première victoire en tournoi en 2021.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

GIPHY App Key not set. Please check settings

    Elle tue un homme pour avoir refusé de l’embrasser

    Trois Américains blancs jugés pour le meurtre du joggeur noir Ahmaud Arbery