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Burkina Faso : un gendarme tué dans une embuscade

La mort de ce gendarme porte à dix, le nombre de personnes tuées dans des attaques armées entre vendredi et samedi dans le nord, le centre-nord et le sahel au Burkina Faso.

Un gendarme burkinabè a été tué dans une embuscade, tendue par des « individus armés non identifiés » dans la localité de Pensa, dans le Centre-nord du Burkina Faso, ont annoncé dimanche des sources sécuritaires à l’agence Anadolu.

« Samedi, une patrouille de la gendarmerie nationale est tombée dans une embuscade tendue par des individus armés non identifiés dans la commune rurale de Pensa, dans le centre-nord. Nous avons perdu un élément », a déclaré un officier de l’armée sous le couvert d’anonymat.

Une source administrative ayant confirmé l’attaque s’est inquiétée de la recrudescence des attaques dans le centre-nord du pays, rappelant que le 6 juillet 2020, Souleymane Zabré, maire et chef coutumier de la commune rurale de Pensa a été tué dans une « attaque terroriste ».

A deux mois du double scrutin présidentiel et législatif du 22 novembre prochain, la situation sécuritaire se dégrade de plus en plus au Burkina Faso avec la multiplication des attaques terroristes dans plusieurs régions du Burkina Faso.

En effet, selon un décompte de l’agence Anadolu, la mort de ce gendarme porte à dix, le nombre de personnes tuées dans des attaques armées entre vendredi et samedi dans le nord, le centre-nord et le sahel au Burkina Faso.

Vendredi, au petit matin, quatre soldats burkinabè ont été tués dans une embuscade tendue par des individus armés non identifiés sur l’axe Gaskindé-Djibo dans la province du Soum dans le Sahel burkinabè.

Le même jour, dans la soirée, une femme et ses deux enfants ont trouvé la mort quand la charrette qui les transportait a sauté sur un engin explosif improvisé sur l’axe Titao-Woro dans la province du Lorum dans le nord du Burkina Faso près de la frontière avec le Mali.

Selon des sources locales, en riposte à cette attaque, deux terroristes présumés ont été tués par des civils armés par les autorités, appelés « volontaires pour la défense de la patrie (VDP) » pour épauler l’armée dans la lutte contre le terrorisme.

Samedi, deux de ces « volontaires pour la défense de la patrie (VDP) » ont été blessés dans une attaque entre Boukma et Gorgadji dans le Sahel.

Aucune de ces attaques n’a été revendiquée.

Un rapport du conseil économique et social (CES) du Burkina Faso, publié le 24 août dernier a indiqué que depuis 2016, au total, 1665 personnes, dont 1229 civils et 436 parmi les forces de défense et de sécurité, ont été tuées dans des attaques terroristes dans le pays.

Ces attaques ont également poussé plus d’un million de personne à fuir leurs foyers à travers le pays alors que le nombre de personnes ayant besoin d’une assistance humanitaire est passé de 2,2 millions en janvier 2020 à 2,9 millions en août 2020, soit une augmentation de plus de 30%, selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA).

 

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