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Krumbholz pense que les Françaises « sont revenues sur terre »

« Je pense qu’elles sont revenues sur terre et qu’elles ont compris qu’elles ont gagné deux compétitions au travers d’efforts », a estimé le sélectionneur Olivier Krumbholz, alors que les handballeuses françaises tenteront d’effacer l’échec du Mondial-2019 lors de l’Euro-2020 au Danemark, qu’elles commencent vendredi.

Q: Vous commencez votre championnat d’Europe par un match contre le Monténégro. Comment qualifieriez-vous cette poule du premier tour, avec également la Slovénie et le Danemark?

R: « C’est un groupe fort. La Slovénie arrive renforcée. On a le pays organisateur. Vous vous doutez bien qu’il va y avoir une envie énorme pour ce pays et pour les filles de démontrer que tous les efforts qui ont été faits pour organiser la compétition ne sont pas vains. Il va y avoir une poussée générale pour le Danemark pour que ça marche. C’est une poule qui n’est pas évidente. Pour le Monténégro, il manque une ou deux filles importantes. Mais c’est une équipe qui joue bien au handball et qui n’a rien à perdre, c’est sûr. Elles risquent de jouer à la fois motivées et détendues, donc ça restera une équipe dangereuse. »

Q: Vous estimez que l’une des raisons de l’échec du Mondial-2019 (élimination dès le premier tour) avait été une « illusion d’une forte motivation ». Pensez-vous que l’équipe aborde différemment cet Euro?

R: « Tant que la compétition n’a pas commencé, franchement c’est difficile à dire. On essaie de les accompagner sur ce qu’il faut faire pour démontrer que l’on y est vraiment, que l’on est à fond, parce qu’il ne suffit pas d’avoir compris ce qui s’est passé et de vouloir bien faire. Des bonnes intentions, tout le monde en a. Il faudra que ça commence pour voir quel est notre niveau d’agressivité, notre niveau d’engagement dans les matches. Je pense qu’elles sont revenues sur terre et qu’elles ont compris qu’elles ont gagné deux compétitions (Mondial-2017 et Euro-2018, NDLR) au travers d’efforts qu’elles ont fait. Mais que lorsqu’elles baissent au niveau des efforts, de l’intensité dans ce qu’elles proposent, face à des adversaires qui progressent, on arrive à ces erreurs de Kumamoto. »

Q: Vous défendez votre titre européen dans un contexte inédit, avec des mesures sanitaires strictes et cette bulle mise en place. Qu’en pensez-vous?

R: « Il y a tout un environnement dans ce que l’on fait: du public, des supporters. Même si on ne visite pas beaucoup, on peut sortir un petit peu, voir ce qu’est la culture du pays où l’on est. Alors que là, c’est complètement fermé. Ça n’a rien à voir, ça n’a pas le même charme, c’est une évidence. Mais je pense que c’est mieux que rien. On savait que ce Championnat d’Europe ne pouvait se jouer que dans ces conditions-là. Donc, on les accepte. »

Propos recueillis par Thomas BACH au téléphone

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