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les écologistes demandent à être « associés à tous les échelons » par Hidalgo

Le candidat d’EELV à la mairie de Paris David Belliard, en pleine négociation avec Anne Hidalgo en vue du second tour des élections municipales fin juin, demande dimanche dans le JDD que les écologistes soient « pleinement associés à tous les échelons » de la prochaine mandature.

Avec 29,3% au premier tour le 15 mars, « Anne Hidalgo est arrivée en tête, elle a aujourd’hui la responsabilité du rassemblement », reconnaît David Belliard. « J’ai bon espoir que nous parvenions à un accord de coalition autour d’un projet de rupture », ajoute-t-il, identifiant « de nombreux points de convergence » sur l’écologie notamment.

Mais si le candidat concède avoir réalisé un score de 10,8% « en deçà de ses espérances », il formule plusieurs exigences. Il dit ainsi ne pas vouloir « céder » sur la nécessité d’un « moratoire » sur les « grands travaux » de la ZAC Bercy-Charenton, de la Tour Triangle ou encore sur les friches ferroviaires des 13e et 18e arrondissements.

En outre selon lui, « il n’y a pas assez d’espaces verts à Paris ». « L’épidémie a prouvé la nécessité de dédensifier », insiste-t-il. « Si l’on veut éviter d’autres périodes de confinement à l’avenir, nous devons cesser de bétonner, de construire des bureaux, de ne jurer que par l’attractivité économique et l’accroissement démographique ».

Il a aussi réclamé qu’EELV soit « pleinement associée à tous les échelons » de la future mandature, revendiquant « plusieurs mairies d’arrondissement » et, sans préciser s’il lui serait destiné, « un poste d’adjoint qui ait une vision à 360  degrés sur les politiques de la Ville, avec des moyens contraignants, afin de s’assurer qu’elles respectent tous nos engagements écologiques – une sorte de vice-maire ».

Le directeur de campagne d’Anne Hidalgo, Emmanuel Grégoire, a pour sa part assuré dimanche à Europe 1 avoir « bon espoir que (la discussion avec les écologistes) aboutisse dans les heures qui viennent ».

« Il y a tout ce qui nous rassemble: sur les questions de transformation urbaine, de mobilités, de conception de l’espace public. Il y a aussi des points de désaccord », a-t-il reconnu. « On est en train de définir le contour du projet, de travailler sur la gouvernance future et nous nous accordons sur les listes », a précisé celui qui est premier adjoint de la maire de Paris.

Anne Hidalgo part grande favorite du scrutin du 28 juin, disposant d’une avance confortable sur Rachida Dati (LR, 22,7%) et la candidate LREM Agnès Buzyn (17,3%). Les négociations avec Cédric Villani (ex-LREM) étaient en revanche à l’arrêt samedi, selon les deux parties.

M. Grégoire a souligné que « s’il n’y a pas d’accord – ce qui est probable – nous avons l’intention de travailler avec lui dans les années qui viennent ».

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